Biography | Biographie

Born in Huê in central Vietnam in 1933, Tôn-Thất Tiết came to Paris in 1958 to study composition at the Paris Conservatoire. He attended Jean Rivier and André Jolivet classes for composition. He was at first drawn to the serial technique but from 1966 on, he turned to another mode of inspiration.

Of André Jolivet he said: “As a professor, he has never tried to influence me, nor push me toward any special kind of style. Our professor-student relationship was of a spiritual order. Yet through his suggestion and what Rivier had said, I came to realize that it was in the oriental way of thinking that I would find my style in music. I owe to Rivier the language and the shaping of my music which, as Jolivet has said, should be “a mean to express ideas and not an aim in itself.”.

In fact, Tôn-Thất Tiết’s music has a special language in which both oriental and occidental trends are fused, although the inspiration and thoughts are drawn basically from oriental sources. This is obvious in many of his works such as Kiêm Ai (Universal Love), (1978) for choir and orchestra, Le Jeu des Cinq Eléments  (The Game of the Five Elements), (1982–1990), or Prajna paramita (the basic sutra of Buddhism) for 6 voices and instrumental ensemble, (1988) and Chu Ky, a series of seven instrumental pieces.

Tôn-Thất Tiết composed the scores for Trần Anh Hùng‘s three feature films: The Scent of Green Papaya (1993), Cyclo (1995), and The Vertical Ray of the Sun (2000), and has also collaborated with French choreographer Régine Chopinot on two of her dance pieces: Parole de feu (1995) and Danse du temps (1999).

In 1993, he founded the France-Vietnam pour la Musique an Association aiming at to promoting the development of traditional music in Vietnam.

More recent works include L’Arbalète Magique – The Magic Bow (2007) a chamber opera set to a libretto by Tâm Qùy, Où trouver la Couleur de la Vacuité (Where to find the Colour of Vacuity) (2010) for 12 voices and small orchestra, as well as a second cello concerto entitled Du Haut de la Montagne (2006).

Ba - 2009

Originaire de l’ancienne cité impériale de Hué, Tôn-Thât Tiêt rejoint la France, en 1958, pour y achever sa formation musicale, en particulier ses capacités compositionnelles au Conservatoire de Paris où il suit l’enseignement d’André Jolivet. Il y assimile l’écriture sérielle et à partir de 1966, s’engage vers d’autres voies. C’est que l’apprentissage en France s’avère décisif pour l’acquisition d’une langage propre, en affinité avec l’identité asiatique et spécifiquement vietnamienne du créateur. Aux conseils jamais directifs de Jolivet, se joignent aussi les recommandations de Jean Rivier, également professeur au Conservatoire qui conduit Tôn-Thât Tiêt à créer sa propre langue musicale, expression de sa spiritualité personnelle.

Si le vocabulaire reste occidental, les sujets et l’esprit de partitions appartiennent à la culture vietnamienne. Pour le cinéma, Tôn-Thât Tiêt a écrit les trois films du réalisateur vietnamien Trân Anh Hung: L’Odeur de la papaye verte (1993), Cyclo (1995), A la verticale de l’été (1999). Le musicien a aussi réalisé la musique de deux ballets de Régine Chopinot: Parole de feu et La Danse du temps.

Parmi ses oeuvres les plus fortes, citons Jeu des cinq éléments (métal-bois-eau-terre-feu, 1982-1990), Prajna Paramita (dogme Bouddhiste, 1988), le cycle Chu Ky (1976-1986), Kiêm Ai (Amour universel), pour choeurs et orchestre, le conte en français L’Arbalète Magique (opéra de chambre, composé en 2006 sur un livret de Tâm Qùy, édité chez Actes-Sud, en septembre 2007) qui évoque l’essor et la résistance d’un royaume vietnamien dont la capitale était Cô Loa, contre l’Empereur de Chine Qin Shi Huangdi (221-206 avant J.-C.). Laissant une grande place à la déclamation du français, le compositeur élabore à l’orchestre, climats suggestifs et oniriques, porteurs d’une exceptionnelle intensité imaginative. La musique mêlée aux voix tissent un voile continûment évocatoire, dans lequel l’épopée se glisse et de déploie à mesure des chants narratifs, portés par les solistes ou le choeur.

Il a fondé en 1993 l’association France-Vietnam pour la musique afin de favoriser l’essor musical au Vietnam.

Par Tristan Montségur – ClassiqueNews.com – 3 Janvier 2007

Ton That Tiêt par Mathieu Thoisy - 2008

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